Maxime Soulet l’affirme : "Bentley enfin favorite"
Le Liégeois, fêtant ses 35 ans ce jeudi, vise sa première victoire
- Publié le 26-07-2018 à 12h12
Le Liégeois, fêtant ses 35 ans ce jeudi, vise sa première victoire La cinquième sera-t-elle la bonne pour M-Sport et Bentley ? Passée très proche de la victoire en 2016 (4e) et 2017 (2e), la marque britannique a fait de notre double tour d’horloge le principal objectif de sa saison 2018 en Blancpain Endurance Series. Et même si elle n’a pas encore réussi à s’imposer, la nouvelle Continental GT3 est souvent citée comme la grande favorite de cette 70e édition.
"C’est bien car, les années précédentes, on ne citait que les GT allemandes...", s’exclame Maxime Soulet, 35 ans ce jeudi. "On commence doucement à nous prendre au sérieux."
Maintenant, face à une concurrence toujours mieux armée, il va falloir à nouveau faire la course parfaite pour espérer enfin décrocher le graal.
"Il est sûr qu’on vient pour gagner. C’est LE rendez-vous de la saison, la course que Bentley, M-Sport et notre équipage (avec l’Espagnol Andy Soucek et le Français Vincent Abril) veulent absolument accrocher à leur palmarès...", poursuit notre compatriote, pilote officiel depuis quatre ans. "Ce sera toutefois compliqué. Car avoir toutes les chances de son côté deux années de suite, c’est déjà beaucoup. Mais trois fois, c’est encore plus rare. Il faut la bonne BOP, le bon équipage, une voiture performante, la fiabilité, pas d’accroc, éviter les pénalités, la météo même si, cette fois, cela jouera moins pour nous. Enfin, on va essayer. On a deux autos et donc deux chances sur quinze ou vingt prétendants au succès avec de nombreuses Audi, Mercedes ou Porsche très bien pilotées. Ces derniers ont déjà triomphé au Nürburgring et au Mans. Ils se voient bien ajouter Spa pour leurs 70 ans."
Mais il faudra battre la nouvelle Continental, plus rapide par tous temps, mieux équilibrée surtout que sa devancière et désormais fiable, espérons.
"Depuis le début de l’année on a montré qu’on était assez vite, mais notre auto, la n° 8, a été ralentie par des petits soucis de fiabilité. Du coup, après le Ricard, on a fait un test de 35 heures dans la chaleur de Portimao. On a tapé dedans et cela a tenu sans problème."
Il faudra juste répéter cela pendant 24 heures le week-end prochain.
"On se sent prêts. Notre équipage est véloce et plus soudé que tous les autres. La nouvelle Continental est plus facile à piloter, plus légère, mieux équilibrée. Mais vous savez comme moi que sur 24 heures tout peut arriver. L’an dernier, il nous a manqué douze secondes pour triompher. C’est râlant. J’espère que cette fois on n’échouera plus aussi près du but…"